Un siècle sépare ces deux œuvres – dont une en création mondiale – qui célèbrent, dans une apparente légèreté, l’inventivité de la musique moderne et les références au monde d’hier. Un voyage de l’écoute aux couleurs surprenantes, chatoyantes, frémissantes.
Dans sa Sérénade (1923), Arnold Schoenberg joue avec l’esprit viennois de la danse et des timbres d’instruments rarement associés : trio à cordes, clarinettes, mandoline, guitare… Laurent Cuniot, compositeur et chef de l’ensemble TM+, fréquente et aime Schoenberg comme un membre de sa famille de cœur. Sa Sérénade amorphose (2024) lui rend hommage sans l’imiter, à la manière d’un miroir kaléidoscopique. Lequel, en plus des couleurs instrumentales, emprunte à la peinture de Nicolas de Staël dont le dernier tableau, Le Concert (1955), vibre des émotions ressenties par le peintre à l’écoute de la révolution musicale des débuts du XXe siècle.
Laurent Cuniot Sérénade amorphose
Arnold Schoenberg Sérénade opus 24
TM+ et le TrioPolycordes
Clarinette Mathieu Steffanus
Clarinette Bogdan Sydorenko
Harpe Sandrine Chatron (trio polycordes)
Violon Noëmi Schindler
Alto Marion Plard
Violoncelle Florian Lauridon
Voix Laurent Bourdeaux
Guitare Jean-Marc Zvellenreuther (trio polycordes)
Mandoline Florentino Calvo (trio polycordes)
Direction Laurent Cuniot
Création vidéo Christophe Schaeffer
Régie générale Marie Delebarre
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