Ils sont trois frères palestiniens, Samir, Wissam et Adnan Joubran, nés dans une famille de luthiers et tous les trois joueurs d’oud, le luth oriental. Comme un seul homme et d’une seule âme, au service de la poésie de leur terre et de l’émotion universelle.

Rares, les musiciens à incarner ainsi la culture de leur pays. On dit que l’Égypte avait Oum Kalthoum, le Liban Fayrouz et que la Palestine a le Trio Joubran. Depuis vingt ans, ils ont mis en musique le poète Mahmoud Darwich, le public les a souvent découverts au cinéma, compositeurs de musiques de film et de documentaires (Adieu Gary de Nassim Amaouche, Le dernier vol de Karim Dridy, The Last Friday de Yahya Alabdallah…) Ouverts à tous les métissages pourvu qu’ils soient authentiques, militants d’un espoir fragile qui ne cèdent pas à la fureur, ils dessinent à trois un paysage méditatif envoûtant.

Oud Samir Joubran, Wissam Joubran, Adnan Joubran