TM+ fait l’éloge des contraires en ouvrant un espace d’écoute inédit entre deux compositeurs de la modernité new-yorkaise que rien ne semble rapprocher.
Elliott Carter (1908-2012) est le moins connu, un moderne dans l’esprit de l’avant-garde radicale des années cinquante. Steve Reich (né en 1936) est une des rares stars de la musique contemporaine, inventeur d’une musique répétitive immédiatement accessible dont le charme a su envoûter jusqu’aux musiques actuelles. Faire l’éloge des contraires, c’est inviter à la curiosité, à changer ses habitudes, à mieux écouter les uns au contact des autres. Des miroitements de Carter à l’évocation puissante de New York par Reich.
Peut-être la musique contemporaine américaine est-elle plus diverse qu’on le dit ?
Elliott Carter Gra pour clarinette seule
Steve Reich Cello Counterpoint pour violoncelle amplifié et bande multicanal
Eliott Carter A Mirror on Which to Dwell pour soprano, flûte, hautbois, clarinette, percussionniste, piano, violon, alto, violoncelle, contrebasse
Steve Reich City life pour grand ensemble
Elise Chauvin, soprano
Nicolas Fargeix, clarinette solo
David Simpson, violoncelle solo
Gilles Burgos, Anne-Cécile Cuniot, flûtes
Marika Lombardi, Sylvain Devaux, hautbois
Nicolas Fargeix, Bogdan Sydorenko, clarinettes
Julien Le Pape, Tristan Raes, pianos
Adonis Palacios, Emiri Koumura, claviers
Florent Jodelet, Gianny Pizzolato, Akino Kamiya, percussions
Maud Lovett, Pauline Klaus, violons
Marion Plard, alto
David Simpson, violoncelle
Charlotte Testu, contrebasse
Laurent Cuniot, direction
Yann Bouloiseau, son
Marie Delebarre, régie générale
Erwan Le Metayer, régie orchestre
TM+ est en résidence à la Maison de la musique de Nanterre
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